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15/02/2020

Tarzanides du grenier n° 404

 

BOOP BOOP A DOOP !

 

C'est elle, c'est bien elle : c'est BETTY BOOP. La tête plus large que haute, et deux grands yeux naïfs ouverts sur un avenir peut-être trop ambitieux. Sans compter des mèches de cheveux dressées en oreilles de chat.

 

- Vous voulez dire de chatte.

 

Mon épouse m'a trouvé cette petite statuette dans le Salon des Vieux Papiers ouvert aujourd'hui et demain dans Domérat, banlieue de Montluçon. Ne manque rien à notre Betty où plutôt lui manque sa jarretière autour de sa cuisse.

 

- Pas forcément ! sa jambe gauche est cachée sous la longueur de sa robe. Et vous savez bien que Betty porte sa jarretière du côté gauche.

 

- Ce que je sais surtout c'est que la pudibonderie des comités de femmes religieuses réussit à interdire le port d'une jupe ultra-courte à cette trop coquette starlette du dessin animée américain.

 

Betty-Boop-figurine.jpg

 

 

Betty Boop fut inventée par les Studios Fleischer dès 1930 comme une caricature plutôt gentille des premières "pin-ups" fabriquées et enrichies par Hollywood. Et pourquoi Doc Jivaro ne vous conseillerait-il pas la lecture de l'étude réalisée par Leslie Cabarga ?

 

 

Betty-Boop-Leslie-Cabarga.jpg

 

 

En France, on sait peu qu'un ancien journal destiné aux enfants se permit d'éditer sous forme de BD quelques-uns des gags publiés aux États-Unis sur le cas adulte de Betty Boop. Par exemple en dernière page de son numéro 1623 du 24 octobre 1935, l'hebdomadaire LES BELLES IMAGES faisait imprimer à l'attention de ses tout jeunes lecteurs la planche suivante :

 

 

BD-Betty-Star,-1935.jpg

 

 

Sûrement les femmes libérées actuelles, plus ou moins travesties de vêtements masculins , dénoncent-elles dans notre Betty Boop la silhouette même de ce que ne doit plus être en public le genre féminin.

 

Doc Jivaro

 

13/02/2020

Tarzanides du grenier n° 403

Du côté familial de ma grand'mère paternelle, une cousine épousa un belge. C'était juste avant ou pendant la "Grande Guerre", celle que l'on dit avoir été le premier conflit mondial. Ce couple tenait une petite épicerie en bordure de la route du 8 mai 1945, là où le trottoir est le plus étroit dans le virage prolongeant le Boulevard de Courtais. C'est ça : en direction de l'hôpital de Montluçon.

 

Un jeudi, jour sans école, ma mère et moi nous étions rendus chez ces deux commerçants pour leur demander un service. A ce moment là, très rares étaient les montluçonnais à posséder un téléphone. Aussi pour parler à quelqu'un il fallait se déplacer jusqu'à lui. Les temps primitifs, vous comprenez ? Et de chez nous à chez nos cousins nous devions traverser la ville à quatre pattes, deux pattes pour maman et deux pour moi.

 

- Dis, tu vois bien que nous parlons sérieusement et si tu ne sais pas quoi faire tu vas aller te payer un journal de guignols pour te tenir tranquille.

 

Maman me donna un peu d'argent, au moins cinquante francs puisque j'achetais le titre ci-dessous avec son prix en monnaie ancienne :

 

 

BD-Bibi-Fricotin,-n°-4.jpg

 

 

Le marchand de journaux s'ouvrait tout à côté de l'épicerie. Mes huit ans n'aimaient pas beaucoup les bédés humoristiques, exception faite pour PIM PAM et POUM. Soyons sérieux : que valait Mickey confronté à Fantax ? Pratiquement rien. Aussi inutile que deux oreilles accrochées à la tête d'un sourd.

 

"Bibi Fricotin boit l'obstacle" m'a laissé un bon souvenir. Ce gamin sans parenté ni percepteur fut inventé par Forton, plus d'une décennie après qu'il eut inventé les Pieds Nickelés. Il le créa dans la même veine : roublard, farceur, courant la prétentaine. Mais à leur différence il ne cherche pas à faire fortune. Fricotin vient de fricoter : participer à des "coups" plus ou moins douteux. Se débrouiller, se dépatouiller, etc ... Pas toujours dans la légalité. A cause de cela BIBI FRICOTIN pourrait s'ajouter en quatrième du trio des Pieds Nickelés puisque comme eux on le créa pour la Société Parisienne d’Édition.

 

BD-Bibi-Fricotin,-n°-4,-réédition-1950.jpg

 

 

Après FORTON, il y eut CALLAUD puis LACROIX qui continuèrent BIBI FRICOTIN, mais avec de moins en moins de verve.

 

Doc Jivaro

 

11/02/2020

D.C.D. t'aujourd'hui :

 

CLAIRE BRETÉCHER

Femme frustrée

 

Claire-Brétécher.jpg

06/02/2020

Tarzanides du grenier n° 402

KIRK DOUGLAS

 

 

Nous semblait que Kirk Douglas était déjà mort au moins trois fois : Une fois à cause de Spartacus (1960) une deuxième fois avec El Perdido (1961) et la troisième sous le poison d'un Reptile (1971). Sans compter son trépas dans le rôle de Van Gogh qui d'une pâte picturale épaisse s'imaginait sculpter le soleil sans ombres dans un champ de blé.

 

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A tous les coups la vraie gueule de l'emploi. La fossette creusée en pleine chair du menton compte beaucoup pour gagner l'enthousiasme des spectateurs.

 

Kirk ayant souvent incarné des rôles dans le western nous avons essayé de trouver un de nos dessinateurs de BD qui se serait inspiré de la physionomie de cet acteur disparu à cent trois ans. Puisqu'il y eut un giraud de l'écurie de Jijé qui attribua à son fictif Blueberry la tronche de J.P. Belmondo. Donc rien pour l'instant, pas de résultat, nos recherches n'étant qu'improvisées.

 

 

BD-Far-West,-Kirk-Douglas,-1955.jpg

 

 

Toutefois dans le bi-mensuel FAR WEST publié par les Éditions Mireille sous la direction d'un Jacques Dumas célèbre sous le pseudo MARIJAC, des résumés de films accompagnés de quelques photos existent, que les amateurs peuvent consulter dans les numéros 8 et 20 des années 1955 et 56.

 

 

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Doc Jivaro attire votre attention sur l'illustration toutencouleur du numéro 8 : Une vacherie de bagarre. Les couvrantes de nos illustrés d'avant hier savaient accrocher le regard du chaland qui passe. Aujourd'hui, c'est impossible à exhiber à la devanture d'un kiosque, l'actuelle censure en France démocrasseuse étant plus mutilante encore que celle passée de la décennie des années cinquante.

 

Doc Jivaro

 

04/01/2020

Tarzanides du grenier n° 394

 

OLIVER n’est qu’une BD en petit format de poche éditée par IMPÉRIA à partir du 25 février 1958. Nous la disons banale pour ne pas avoir à la dégrader jusqu’à la médiocrité. IMPÉRIA eut souvent la main plus heureuse mais pas avec ce titre qui n’est qu’un démarquage chétif de Robin des Bois.

 

BD-Oliver,-25-02-1958.jpg

 

 

Le BDM indique 456 numéros parus quand des collectionneurs portent le total jusqu’à 471. Doc Jivaro se suffit de savoir que cette publication cessa pendant l’année 1985. Aussi préfère-t’il se rappeler que deux versions en bandes dessinées de ce personnage existèrent dans l’hebdomadaire TARZAN, toutes deux dessinées par Souriau. La première débuta en noir sur blanc dans le numéro 54 du 23-09-1947 alors que la seconde, moins conforme à la saga du héros de Nottingham n’allait commencer qu’en 1953, le 28 mars ; mais tout-en-couleurs mes enfants !

 

A coup sûr Doc Jivaro vous en reparlera dans l’une de ses prochaines rubriques plus ou moins improvisées.

 

Doc Jivaro

 

21/12/2019

Tarzanides du grenier

 
DOC JIVARO
DONNE RENDEZ-VOUS
LUNDI 23 DÉCEMBRE